LES MANDATS CACHES DU CABINET JODOGNE

IL Y A 11 MOIS, LA SECRÉTAIRE D’ÉTAT, CÉCILE JODOGNE, ANNONÇAIT DANS LES MÉDIAS QU’ELLE JOUAIT LA CARTE DE LA TRANSPARENCE À PROPOS DE SON CABINET. EST-CE QUE CETTE ÉLUE DÉFI A REMPORTÉ LE… DÉFI  ? TRANSPARENCIA LUI OFFRE UN JOKER ! VOUS SOUHAITEZ NOUS AIDER POUR L’ENQUÊTE SUR LA TRANSPARENCE DE NOS ÉLUS ? EMPLOYÉ D’UN SERVICE PUBLIC, LANCEUR D’ALERTE, GRAPHISTE WEB, JURISTE, INFORMATICIEN, SECRÉTARIAT, DESSINATEUR, ANALYSTE DE DONNÉES, CHACUN À UNE PLACE CHEZ NOUS : INSCRIVEZ VOUS ICI 

En octobre 2017, la Secrétaire d’État bruxelloise au Commerce extérieur, Cécile Jodogne, publiait la composition de son Cabinet, ainsi que la liste de tous les mandats de ses collaborateurs, privés ou publics, rémunérés ou gratuits. Dans la foulée de ce coup d’éclat médiatique, l’association citoyenne Transparencia a voulu vérifier si ce cadastre était fiable.

LE COUP D’ÉCLAT EST UN COUP DANS L’EAU !

Les investigations de Transparencia, réalisées en janvier 2018, ont mis au jour 24 mandats actifs supplémentaires (ou possiblement actifs) pour l’ensemble des collaborateurs de la Secrétaire d’Etat. Quelques exemples de mandats inédits ? Jérome De Mot est Administrateur à l’association du Val d’Uccle depuis juin 2013. La durée de cette désignation est de 6 ans. Christophe Nocent, quant à lui, a été nommé Administrateur du Foyer Saint-Gillois (devenu Foyer du Sud) en juillet 2014 et ce mandat court jusqu’en 2019. Enfin, Gisèle Mandaila Malamba est toujours affichée comme étant la Présidente de la section locale de DEFI à Etterbeek.  Pourtant, aucun de ces trois mandats ne figure sur le site de Cécile Jodogne et il faut préciser que, selon les sources officielles disponibles (Annexes au Moniteur belge, bilans de la Banque nationale ou autres), ils étaient toujours en vigueur à l’automne 2017.

TRANSPARENCIA INTERROGE LA MINISTRE

Face à ce constat, Transparencia a envoyé à la mi-mai toutes ses trouvailles au Cabinet, en demandant un contre-examen. Trois mois et un rappel plus tard, toujours pas de nouvelles. Les recherches fastidieuses de Transparencia dans les publications officielles pour chacun de ses 36 collaborateurs ont pris environ un mois. Sachant que les autorités publiques disposent de 30 jours pour répondre et que la Secrétaire d’Etat n’a pas demandé de délai supplémentaire, on peut s’interroger sur ce silence…

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