Anderlecht : La dynastie du Cumps, Cumps Clan, entre cumul et népotisme
La locale du Parti socialiste d’Anderlecht est tenue par une dynastie bien particulière, surnommée le « Cumps Cumps Clan » par les fonctionnaires communaux. Dans sa liste à la présidence du PS bruxellois, Ahmed Laaouej a fait le choix d’une de ses représentantes, Isabelle Emmery (Anderlecht) comme vice-présidente. Un choix qui représente pourtant ce que peu de militants apprécient : le cumul est le népotisme
D’abord, c’est la locale d’Anderlecht qui n’aime pas (et le mot est faible) les candidats portant des prénoms comme Fadila (Laanan) ou Mostafa (Lofti). Une commune où le PS local n’a donné aucun échevinat à cette communauté pourtant fortement représentée sur Anderlecht.
Ensuite, c’est le cumul et le népotisme.
Isabelle Emmery, c’est 19 mandats dont 6 rémunérés (voir www.cumuleo.be). Députée bruxelloise, et conseillère communale anderlechtoise, elle est aussi Présidente du centre culturel d’Anderlecht par la grâce de son compagnon Fabrice Cumps qui est échevin d’Anderlecht (et futur bourgmestre après le retrait prochain d’Eric Tomas). Tout comme la femme d’Armand De Decker était d’ailleurs présidente du centre culturel d’Uccle.
Mais ce couple princier du PS d’Anderlecht peut aussi compter sur une lourde tradition familiale. Marc Cumps, le père de Fabrice Cumps, fut échevin et président du Cpas d’Anderlecht. Plus fort, son grand-père et sa grand-mère ont aussi été échevins d’Anderlecht. Guillaume Cumps l’a été de 1957 à 1982 (échevin de l’Assistance publique) avant de diriger le Cpas jusqu’en 1989). Et Suzanne Lalemand, divorcée alors de Guillaume Cumps (car en Belgique, un couple ou frères et sœurs ne peuvent être échevins dans une même commune), l’a été de 1976 à 1988 (Education et Culture). Cerise sur le gâteau, celle-ci cumulait cette fonction avec un poste de fonctionnaire aux communautés européennes. Bon sang ne saurait mentir…